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Les vortex dans les séries télé.(Flash Gordon)

Star Gate SG1

StarGate SG1

Pour tous ceux qui ont survécu à Flash Gordon, voici quelques infos sur les vortex qui sont utilisés dans cette série, comme dans beaucoup d’autres.

Alors déjà, le terme vortex n’est pas adéquat, sans repomper le lien Wikipédia que je vous ai mis et qui est très complet. On doit parler de trous de ver. Ceux-ci  n’ont rien avoir avec les trous noirs. Les trous de ver permettent à des voyageurs d’aller d’un point à l’autre de l’univers en quelques millièmes de seconde, alors qu’en temps normal il faudrait y passer quelques heures au mieux, et au pire quelques milliers d’années.

Trou-de-ver

Il y a trois types de trou de ver :

Le Schwarzschild, imprononçable et infranchissable, on oublie !
Le Reissner-Nordstrøm ou Kerr-Newman qui peut se franchir que dans un seul sens.
Le Lorentz qui permet d’aller dans les deux sens.

On peut noter que les déplacements en hyper espace, en espace de distorsion, en saut Prl ou en vitesse supraluminique, ne peuvent correspondre à un déplacement via un trou de vers. En effet, tous ces déplacements consistent à faire le chemin de façon classique entre le point A et le point B c’est-à-dire un déplacement dans la matière, comme vous lorsque vous allez prendre votre bouteille de soda, que ça soit à pied ou à trottinette.

Un petit tableau complet sur qui utilise quoi. Si j’ai oublié une série, faites-moi signe sur serialbusters@gmail.com.

Reissner-Nordstrøm ou Kerr-Newman

Sliders
Star Trek Voyager Épisode 1 Saison 1 le Pourvoyeur
Star Gate (SG1 Atlantis Universe)
Flash Gordon  2008
Farscape
Terra nova
Lorentz

Star Trek Deep Space Nine
Time Cop

Les vortex, ou trous de vers peuvent être dimensionnels (Sliders), temporels (remonte ou avance dans le temps), ou spatiaux (il déplace d’un point A à un point B) .

Quoi qu’il en soit, le vortex fait partie intégrante d’un des éléments principaux du space opera ou de la science-fiction: celui du voyage.

Sans voyage, spirituel, physique ou temporel, pas de découverte. Pas de découverte, pas de moyen d’explorer autre chose que son quotidien.
Le facteur du voyage est donc important. Le temps de la narration également. Le vortex permet scénaristiquement de supprimer de longues heures, voire de longues semaines de trajet entre deux planètes, ou situations. Il est aussi un bon moteur à suspense. Imaginez une trappe magique d’où peuvent apparaitre des renforts inattendus, ou un ennemi redoutable qui frappe sans prévenir.

Les héros peuvent donc se concentrer sur l’action et ne pas s’étriper durant un long et ennuyeux voyage avec un membre d’équipage aussi plein de vie que Noomi Rapace.

On notera que dans les séries télé qui use des vortex, quand les héros sont obligés de voyager à vitesse « normal », il s’agit souvent d’épisode ou le danger viendra du trajet lui-même. Par exemple dans Star Gate tout le monde se déplace instantanément, via la porte des étoiles. Les seuls épisodes où l’équipage est contraint de subir un long voyage dans un espace confiné se résument vite à un épisode ou le voyage est perturbé.

C’est parce qu’il en a traversé un et qu’il a rencontré un peuple qui domine cette technologie que John Chrichton , dans Farscape, est poursuivi. Les vortex devenant un enjeu dans la guerre à l’armement : pouvoir déplacer très vite des troupes conséquentes peut être ainsi décisif en cas de guerre.

Farscape

Dans Star Trek Deep Spice Nine, le vortex est à la fois une source d’aventure et de découverte, il permet l’exploration d’une nouvelle partie de la galaxie, et un facteur dramatique important, car l’armée du Dominion peut surgir à tout moment et prendre la station. Au niveau de l’histoire, le vortex devient aussi un personnage géo politique de premier plan. Le fait d’avoir la station placée si près du vortex assure à Starfleet un pouvoir important sur la région. Les nouveaux arrivants auront comme premiers interlocuteurs les habitants de la station, les richesses se poseront d’abord là-bas.

Vortex stable dans le système Bajoran.

Vortex stable dans le système Bajoran.

Sans pousser la comparaison à la matrice maternelle, la symbolique du vortex est très significative des valeurs du space opera : émerger vers l’inconnu et se préparer à son entrée dans un Nouveau Monde. Le vortex n’est pas un passage d’entrée et de sortie, mais la plupart du temps de sortie/sortie. On sort d’un monde qu’on connait, pour sortir, sans possibilité de retour dans un nouvel univers.
Quand il est naturel, le vortex est souvent bénéfique, du moins il n’a pas tendance à vouloir nuire. La nature n’a pas la conception du bien et du mal. Maintenant, quand il est artificiel (DS9, Sliders, Flash Gordon, Voyager ou StarGate) le vortex est soumis aux règles suivantes : Il peut être porteur d’évènement bénéfique, mais il peut aussi servir d’arme ou être une porte sur l’enfer.
Dans Sliders, les vortex n’apportent que malheur. John Chriton est poursuivi et torturé pour ces connaissances sur les vortex.

Pour finir, les vortex artificiels ramènent aussi le thème des anciens, des êtres ayant conçu les vortex. Souvent très sage, omnipotent, ou ayant accédé à un niveau supérieur de conscience. Ceux-ci ont laissé un message en laissant l’accès au vortex, l’ouverture vers les autres peuples, de façon naïve ou volontaire. Ces rencontres sont nécessaires pour que ceux qu’ils considèrent comme des « enfants » puissent évoluer en voyageant. Le voyage permet en effet l’évolution, l’expérience  le changement et pourquoi pas, l’accès à un autre stade de conscience.

Références et lectures recommandées.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Trou_de_ver
http://www.mystere-tv.com/trous-cosmiques-univers-et-voyages-dans-le-temps-v792.html

Léonard Sussking « Trou noirs ». Cet essai explique les derniers découverts au sujet des trous noirs et des trous de verre ainsi que l’histoire de leurs découvertes et de leur interprétation, et ceci de façon très simple avec des schémas pertinents. Vous le trouverez aux éditions Folio Essais.

Trous Noirs

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